dimanche 5 février 2017

Les Limbes

d’Olivier Bal





Où mène la soif de puissance… 

« Les Limbes » d’Olivier Bal est un livre stupéfiant qui m'a pris du début à la fin. J'ai eu parfois l'impression de lire du Stephen King, ou même un livre de Michael Crichton. Dans la deuxième partie cela m'a rappelé le livre « Terreur » de Dan Simmons. Un peu déçue par la fin trop rapide.


Petite observation ironique: Virgile est un poète latin, auteur de l'Eneide en effet, mais n'a jamais été Grec (p.161) !Autre détail : (p.165) la référence au livre sacré des Mayas est le Popol Vuh ou Popo Vuh, qui narre les histoires du Quiché (et non Pop Vuh).Enfin : j'aurais aimé que sur la quatrième de couverture figure une présentation de l'auteur.


J'ai beaucoup apprécié toute la partie qui s'appuie sur une période importante de l'invasion des Espagnols sur le continent sud-américain avec comme protagoniste Geronimo de Aguilar, moine franciscain espagnol. Dommage que l'auteur n'ait pas précisé ses références bibliographiques.


Un livre aussi fouillé que celui-ci a nécessité sans aucun doute de nombreuses recherches (sur la guerre du Vietnam, la langue vietnamienne, les connaissances militaires spécifiques, les données scientifiques et géographiques de l'Alaska, l'histoire de la colonisation de l'Amérique latine...). L'ouvrage aurait certainement gagné à avoir une riche bibliographie. Car ce n'est pas seulement un thriller ou un livre de fantasy mais un travail sérieux qui s'appuie sur des connaissances importantes dont je félicite l'auteur.


Le message final, si il y en a un, est probablement un constat d'échec quant à l'évolution de la race humaine. La soif de connaissance quand elle est liée à la soif de pouvoir, maintient l'individu, qu'il soit homme de science, d'église ou militaire, à l'état primitif de « prédateur ».

« Les Limbes », à lire mais faîtes attention à vos rêves….


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