Une grande jeune Dame de la littérature française...
Les Livres de Solène, l'écriture de Solène, le style de Solène, la
sensibilité de Solène... dois-je continuer ? Si vous avez déjà lu d’autres
ouvrages de cette auteure, vous comprenez à quoi je fais allusion. Il y a en Solène
une force et une intransigeance dans l'analyse de ses personnages qu'on peut se
demander d'où lui vient cette acuité. Elle semble entrer dans l'esprit, dans le
cœur, dans l'âme de chacun de ses personnages. Elle s'y identifie et vous oblige
à faire de même.
Chaque personnage parle à la première personne exprimant ses
doutes, ses espoirs, ses émotions, son sens de culpabilité, ses pensées les
plus secrètes… et au moment où vous avez l'impression d'être perdu, Solène vous
récupère en un tour de main magistral et vous comprenez.
Son langage est
tellement riche et goûteux, qu'avec de petites touches, telle une
artiste-peintre impressionniste, elle vous plonge dans l'environnement, dans
l'ambiance, dans le climat, dans les odeurs, dans les sons… Son écriture est un
délice, d'une richesse impressionnante.
Je ne commenterai pas l'histoire car ce serait faire un tort à
l'auteure. C'est à vous de la découvrir. En lisant « Une bonne intention », je me suis rappelé un vieux film, qui également mettait
l'accent sur la bêtise humaine, la méchanceté et les interprétations
malveillantes de certains gestes d'amour pur, désintéressé et
inconditionnel : " Les Dimanches de Ville-d´Avray " de Serge
Bourguignon, avec Harry Krüger et Nicole Courcelles, un film de 1962. La nature
humaine n'a malheureusement pas beaucoup évoluée...
Merci Solène pour ce magnifique roman. Je retrouve le même regard
introspectif d'une autre splendide histoire de Solène : " Parfois on tombe" où
douleur et espoir se mêlent et se confondent.